Ce matin, le briefing météo est bien plus complexe que celui d’hier… une dépression orageuse commence à attaquer la Bretagne et un front pluvio-orageux peine à se déplacer sur les côtes normandes !
La base d’un voyage comme ça est de ne pas avoir d’impératifs !
On a la chance d’être flexibles sur tout ce qui était initialement prévu et donc plusieurs choix s’offrent à nous : fuir le mauvais temps qui finira forcément par arriver, soit vers le Limousin et Limoges, soit de continuer au moins pour ce début de journée comme prévu, en remontant jusqu’à l’estuaire de la Seine au Havre, pour avoir la chance de survoler Étretat puis d’aviser sur la suite du périple une fois posés là-bas.
Après avoir longuement réfléchi et regardé toutes les météos possibles : la TEMSI, la carte de frontologie, Windy et les bulletins détaillés de Météo France, nous prenons la décision de partir vers le Nord, par Argentan pour un changement de pilote puis Bernay et Le Havre.
Jolie surprise à Bernay en retrouvant le tout premier Cap 10B !
Après une petite pause à l’aéroclub de Bernay, un instructeur nous conseille une balade aux environs de Bernay avant de partir au Havre : les châteaux de Beaumesnil, du Champ de Bataille et d’Harcourt !
Notre principale mission au Havre est de trouver où dormir cette nuit. Impossible d’aller en Bretagne, où beaucoup d’hôtels sont présents à proximité des aérodromes mais où la météo est très mauvaise, 25 nœuds plein travers en rafales au Touquet et l’hôtel de l’aérodrome à Abbeville est complet.. entre temps, nous avions essayé de contacter une amie pilote à Abbeville en espérant qu’elle puisse nous renseigner sur des terrains aux alentours qui pouvaient disposer d’hôtels. A 18h40, alors que nous étions en train de faire l’avitaillement de l’avion en attendant de savoir où aller, celle-ci nous indique que l’aéroclub dispose d’une salle de réception avec deux chambres, qu’elle a pu récupérer les clés et qu’il ne manque plus que nous ! 🥳
Quel soulagement. On décolle pour Abbeville où nous passerons la nuit !
Place au rituel du soir : sortir toutes nos affaires, remettre les caches statiques et Pitot, amarrer l’avion et bloquer les commandes !
Demain, nous rentrerons – si la météo le permet – vers LFRZ, marquant déjà la fin de ce petit périple.
Mais quels terrains choisira-t-on pour faire escale entre Abbeville et Saint-Nazaire ?